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Compte-rendu de la conférence IA et banque du 13 février

Talan organisait une table-ronde sur le thème : "IA et Banque : quelle relation avec mon banquier demain ?"

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Le 13 février dernier dans le cadre prestigieux de l'École des Mines de Paris, en partenariat avec les clubs professionnels Mines Informatique, Mines Finances et avec le soutien de l'Institut G9+, TalanConsulting organisait une table-ronde sur le thème « IA et Banque : quelle relation avec mon banquier demain ? ».

Animée par Laurent Dherbecourt, Directeur de TalanConsulting, cette table ronde a permis de répondre à des questions comme : les robots sont-ils capables d'empathie ? Jusqu'où doit-on humaniser les assistants digitaux ? Ou quelle sera la place de l'IA dans la relation bancaire ? Quels sont les enjeux pour les collaborateurs des banques ?

Vous trouverez ci-dessous quelques verbatims.

Pour Renaud Chaléon, Strategy Advisor Lead Finance Industry de Microsoft : « Dans un avenir très proche, 95% des banques utiliseront des assistants digitaux. Par contre, il faut dès aujourd'hui pourvoir tirer les leçons des échecs de certains agents conversationnels (Chatbot), qui n'étaient notamment pas intégrés dans un processus de relation client associant les collaborateurs des banques. S'il est aujourd'hui possible d'interfacer un assistant digital et une application mobile, le coût de réponse à une question posée à un service client est de l'ordre de 0,20 euros pour un chatbot, contre 8 euros via un humain ».

Pour Jérôme Monceaux, ancien d'Aldebaran et créateur du robot NAO, aujourd'hui CEO de la start-up Spoon, créateur de créatures artificielles : « Les robots doivent faire preuve d'empathie et trouver leurs places dans la société. Nous voulons créer des robots sociaux qui servent à tous et de l'IA collective ! D'ores et déjà en Corée du Sud, il y a 5 robots pour 1 000 habitants et on peut imaginer qu'il y en ait autant que d'habitants à terme. C'est un marché de plus de 30 milliards de dollars, en croissance de plus de 10 % par an. Mais un robot doit être avant tout au service de l'expérience utilisateur et savoir trouver sa place dans l'espace public ».

Pour Philippe Cuvellier, DSI délégué de la Banque Postale qui gère un réseau de 18 000 « points de vente » et de 22 000 automates bancaires en France : « L'IA n'est juste qu'une nouvelle vague d'automatisation dans la Banque. Mais elle permettra aussi de recréer des services de proximité dans certaines zones du territoire. La Banque Postale va installer prochainement un robot Spoon dans son agence d'Orly pour l'accueil du public et il parlera plusieurs langues ».

Enfin, pour Philippe Lerique, Partner IA chez Talan : « Le défi pour TalanConsulting, c'est d'aider nos clients à intégrer l'IA dans leurs processus métiers et faire en sorte que toutes les applications d'IA soient faciles à utiliser. L'IA est une opportunité qui permet d'innover plus, d'améliorer la créativité, la performance et l'efficacité du secteur bancaire ».