Peux-tu présenter ton parcours en quelques lignes ?
Au 2 janvier, j’ai fêté mes 10 ans de Talan, 5 ans avec Solog inclus. J’ai travaillé dans plusieurs banques clientes à Lausanne et Genève. J’ai fait de la gestion de programme, de projet et de la business analyse. J’ai principalement travaillé sur un sujet réglementaire, un projet Rubik qui gérait la fiscalité entre l’Autriche et la Suisse, entre la Suisse et l’Allemagne et entre la Suisse et l’Angleterre. Mon deuxième projet au sein de cette banque était la mise en place de FATCA puis j’ai ensuite travaillé sur un projet d’échange automatique d’informations. J’ai coordonné ce programme de 5 millions d’euros dans 6 pays différents avec des business analysts situés en Suisse, en Asie et au Portugal. Chez ce client, il y a une importante équipe de consultants Talan, ainsi pendant 5 ans et demi, j’ai assuré le rôle de manager Talan en m’occupant d’une équipe allant jusqu’à 16 personnes chez ce client, en complément de mon poste. Lors de ma dernière mission au sein d’une autre banque, j’ai géré deux projets liés à la partie asset management en lien avec le calcul de la performance et l’analyse de risque. En travaillant au sein de cette banque depuis 2017 à temps partiel chez ce client, j'ai également géré d'autres missions en interne chez Talan.
Quelles sont tes missions actuelles ?
En interne chez Talan, j’assure la gestion du portefeuille de projets internes de Talan, que cela soit uniquement pour la Suisse ou plus largement pour l’international. J’assure également ce poste de gestion de projet pour des projets spécifiques. Il y a deux choses à distinguer, je suis en charge de vérifier l’avancement de certains projets et il y a d’autres projets que je gère moi-même. Je suis également responsable de la qualité puisque Talan Suisse est certifié ISO 9001 : 2015 depuis 2017, une certification revalidée cette année. En termes de gestion du portefeuille de projets, nous avons toutes sortes de projets, de différentes envergures. Depuis 2018, nous avons décidé de traiter les sujets sous forme de projets ce qui nous permet de faire un suivi et de définir les personnes qui sont impliquées sur le sujet. Par exemple, je me suis occupée de projets d’organisation comme la revue des process de Back Office, le projet de migration de Google vers Microsoft à l’échelle de Talan Suisse. Mais aussi des choses plus conséquentes, par exemple l’implémentation de l’ATS Target Recruit en 2019. L’objectif étant que tout l’international soit sur la même base commune. L’outil Target Recruit a été remplacé par Smart Recruiter en 2021 au niveau du groupe. J’étais également en charge du projet RGPD pour la Suisse sous l’égide de la France. Nous avons aussi travaillé sur le projet boost Salesforce avec pour objectif d’améliorer l’utilisation et d’harmoniser les process de Salesforce au niveau de l’international. C’est un projet groupe dans laquel nous sommes représentant au niveau international avec Alexandre Campagne. J’apporte aussi un support aux équipes RH et Sales pour le recrutement des collaborateurs pour les clients ou les rôles que je connais bien.
J’ai une nouvelle mission, dans le cadre d'un projet, qui a commencé depuis janvier, le Data Protection Program, composé d'une équipe Talan de 3 consultants. Cet engagement au forfait mobilise les compétences de Talan pour une année. Celui-ci est piloté par Nicolas Cambolin, Global Director Data Consulting et Technology Services chez Talan, et j'en suis la manageuse d'équipe.
3 mots pour présenter Talan ?
- Opportunité : Chez Talan, il y a toujours des nouveaux sujets que l’on peut explorer. Même si on peut penser que trois banques différentes en dix ans ce n’est pas beaucoup. J’ai traité des sujets très variés, il n’y a pas de monotonie, il y a toujours des opportunités de voir des choses nouvelles.
- Entrepreunariat : Il y a une vraie possibilité de se développer chez Talan, on va même favoriser le fait de faire de nouvelles choses qui n’étaient pas initialement prévues. Dans mon cas par exemple, je n’étais pas forcément destiné à faire de la gestion de projet interne. Quand il y a de nouvelles opportunités, on favorise l’innovation, on peut apporter et proposer nos idées. Cela peut aller plus loin pour d’autres personnes, on peut s’impliquer et s’engager comme on le souhaite, nous avons une liberté de proposition et d’action.
- Esprit d’équipe : Cela va dans le même sens qu’expliqué précédemment, on va toujours trouver quelqu’un pour écouter le collaborateur et le soutenir s’il a besoin d’aide. On peut toujours compter sur quelqu’un pour coacher ce qui est important, on n’est jamais seul à ne pas savoir quoi faire. Il y a une entraide constante et importante, chacun partage son savoir.
Chez Talan, quel est ton terrain de jeu ? Comment arrives-tu à l'explorer ?
Mon terrain de jeu c’est le monde bancaire international, en tant que manager, j’aime partager mes valeurs et transmettre mes compétences à mes collaborateurs.
Un souvenir fort depuis que tu es chez Talan ?
Je n’en donnerais pas un mais deux. Le premier, c’est le week-end d’intégration à Lisbonne, j’ai trouvé que la proximité avec les dirigeants du groupe (COMEX) parmi plusieurs centaines de collaborateurs Talan était vraiment super. C’était facile de partager avec eux, j’ai aussi beaucoup apprécié les échanges faciles et riches avec les autres collaborateurs des entités françaises présentes. C’était génial de pouvoir nouer des contacts avec ces gens qu’initialement nous ne connaissions pas, nous avons pu rencontrer physiquement des collaborateurs qui venaient de partout.
Enfin, le second, c’est le travail d’équipe fait pour répondre à l’appel d’offre pour un Data Protection Program au sein d’un des leaders du secteur bancaire. C’était un bon moment car cela représente un beau travail d’équipe de la part de la Suisse mais aussi grâce à l’aide d’autres entités que nous avons sollicitées pour compléter l’appel d’offre. Nous pouvons être fiers d’avoir gagné cet appel d’offre grâce au travail de tous.
Quelle personne t'inspire le plus ?
Jeremy Rifkin, essayiste américain, spécialiste de la prospective, c’est-à-dire qu’il donne une vision de l’économie, de l’évolution de la société pour les prochaines années. Il mise particulièrement sur les communautés collaboratives, et plus spécifiquement sur l’énergie, il pense que nous devons aller vers des coopératives locales pour l’énergie renouvelable durable, ce qui a beaucoup de sens pour moi. D’ailleurs je fais moi-même partie d’un projet de création d’une coopérative citoyenne locale d’énergie renouvelable. Au-delà de l’environnement, je suis aussi engagée en tant que vice-présidente de l’association Loisirs Assis Evasion qui a pour but de permettre aux personnes en situation d’handicap de pratiquer des sports en plein air.