4 bonnes raisons de mettre en place une stratégie RSE
La RSE n’est plus un simple argument de communication. Législation plus contraignante, nouvelles attentes des consommateurs et des salariés… Pour préserver leur image de marque et rester compétitives en termes de business et de recrutement, les entreprises doivent se doter d’une véritable stratégie RSE qui puisse être mesurée, évaluée, et modifiée si besoin.
Anticiper le durcissement de la législation
À partir du 1er janvier 2024, la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) viendra se substituer à l’actuelle directive NFRD. Au terme d’une mise en œuvre progressive, ce seront environ 50 000 entreprises européennes qui auront l’obligation d’établir un reporting RSE (contre 11 000 actuellement). Par conséquent, les entreprises ont tout intérêt à se préparer dès à présent si elles veulent éviter le « rush » qui les obligera à adopter une stratégie dans la précipitation.
Répondre aux attentes des clients
Toutefois, on aurait tort de considérer la RSE comme une contrainte supplémentaire. De plus en plus, elle revêt un enjeu économique très important. En effet, les consommateurs sont de plus en plus regardants sur la durabilité des produits, leur cycle de vie, leur empreinte carbone, et ces considérations pèsent de plus en plus lourd dans leurs décisions d’achat.
Favoriser l’attractivité et la fidélisation des talents
Autre enjeu d’une stratégie RSE : l’attractivité et la fidélisation des talents. En 2022, il semblerait que l’ère de la « ludification » du travail (afterworks, babyfoot) soit derrière nous. Les nouvelles générations de salariés attendent désormais de leur employeur qu’il respecte une certaine éthique. Leur objectif : travailler dans une « entreprise à mission », qui s’investit dans des actions liées à l’écologie ou au mécénat.
Accroître sa résilience face aux crises
Enfin, une stratégie RSE ne se fait pas forcément au détriment du business. Par exemple, en s’intéressant aux logiques circulaires et renouvelables, l’entreprise deviendra de facto moins dépendante des fluctuations ou des pénuries, et améliorera du même coup sa résilience face aux crises.
Le cycle de la donnée dans une stratégie RSE
Une stratégie RSE efficace s’appuie nécessairement sur la définition d’indicateurs pertinents, mais aussi sur la collecte et le traitement de données, ainsi que sur le partage des résultats obtenus auprès des parties prenantes et des collaborateurs.
Étape n°1 : Définition des KPIs
Tout d’abord, l’entreprise doit définir avec soin les indicateurs qu’elle veut suivre ou qu’elle juge les plus pertinents pour mesurer les aspects sociaux, sociétaux ou environnementaux liés à son activité.
Étape n°2 : Collecte et traitement de la donnée
Ensuite, elle doit collecter les données nécessaires au calcul des KPIs. Pour faciliter les campagnes de collecte, l’entreprise peut se doter d’une solution technologique dédiée et créer des interfaces avec les différentes composantes de son SI.
Étape n°3 : Analyse des KPIs et pilotage
Une fois la collecte des données mise en place, l’entreprise peut analyser ses KPIs et identifier de potentiels écarts avec les objectifs qu’elle s’est fixée en matière de RSE.
Étape n°4 : Partage et communication
Enfin, la dernière étape consiste à communiquer les résultats obtenus pour être en conformité avec le réglementation. Mais aussi pour faire preuve de transparence à l’égard des parties prenantes, et montrer aux collaborateurs que l’entreprise tient ses promesses en matière de RSE.
Cas d’usage : calculer les émissions de GES par produit grâce à l’EPM Board
Aujourd’hui, il existe des solutions tout-en-un dédiées à la gestion de la stratégie RSE. L’EPM Board permet de récupérer les spécifications techniques d’un produit et de les confronter à des données externes (tel que le mix énergétique des pays où est commercialisé le produit) pour établir un reporting fiable et piloter la production en fonction de critères RSE.
En interne : récupérer les spécifications des produits dans le SI
En interfaçant l’EPM Board avec les autres systèmes d’information de l’entreprise, on récupère les données utiles au calcul des émissions de gaz à effet de serre : consommation électrique (en kWh), fréquence et durée d’utilisation moyenne, mais aussi nombre de ventes dans chaque pays.
En externe : collecter des données sur le mix énergétique de chaque pays/marché
L’entreprise peut également utiliser Board pour importer des données externes, telles que celles de l’IEA (International Energy Agency), qui permettent de connaître le mix énergétique de chaque pays. En effet, un produit électroménager qui fonctionne à l’électricité sera moins polluant en France (où le nucléaire représente une grande part du mix énergétique) qu’en Chine (où c’est le charbon qui prédomine).
« Grâce à la donnée, l’entreprise sera en mesure de prendre les bonnes décisions. Pour répondre à ses obligations RSE, elle pourra décider de revoir la conception d’un produit, ou cibler les marchés dont le mix énergétique est plus ‘’vert’’. »
Maxime Parsigneau, Senior PreSales chez Board International
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